Projet pédagogique

Une pédagogie plurielle, active et de coopération

L’école Domaine du Possible se laisse la possibilité de puiser dans toutes les méthodes, qu’il s’agisse de Freinet, Piaget, Steiner, Montessori ou d’autres. Selon les situations et les enfants, chacune apporte des outils adaptés. Le but est que chaque enfant apprenne à apprendre, s’approprie ce qu’il découvre par l’expérience qui stimule le désir et la curiosité, prenne con ance en lui et en la singularité de sa contribution. Nous pratiquons une pédagogie de conception holistique : fondée sur un équilibre entre les apprentissages académiques, artistiques et pratiques.
Les découvertes littéraires, mathématiques, de l’histoire ou de la géographie ne sont pas des abs- tractions mais autant de sujets de projets, d’ex- périences intimes de l’esprit. Ces outils du savoir doivent s’a ûter avec le temps, grandir avec les enfants. Les savoirs sont découverts puis redécou- verts toujours de façon nouvelle et évolutive.

Le projet de l’école est local et s’enracine à la fois dans la culture des éditions Actes Sud et dans une terre presque vierge, mais à vocation agricole : Les enfants à Volpelière apprennent en faisant, connaissent la nature en travaillant la terre, prennent soin des animaux, exercent leur sensibilité artistique en rencontrant des artistes, cultivent leur esprit grâce à un enseignement plus réflexif qu’affirmatif, à la diversité et à la transversalité des disciplines et à la culture du livre.

Chaque enfant est concrètement sollicité et stimulé pour développer sa pensée, sa sensibilité et sa capacité à agir.

Cette école fait le choix de s’affranchir de méthodes et programmes imposés. L’esprit qui anime ses enseignants s’appuie sur le choix de la disponibilité, (Paulo Freire – pédagogie de l’autonomie), sur l’observation réflexive et méditative des modes singuliers d’expression des enfants, qui invite à diversifier les méthodes d’apprentissage et à réinventer toujours les programmes, à vivre avec son temps, à lire dans la vie réelle, à imaginer toujours de nouveaux dispositifs éducatifs.

Apprendre, mais surtout comprendre, s’épanouir pour grandir bien sûr, mais aussi construire l’aptitude à la résilience, la capacité à transformer les résistances de la vie en occasions d’inventer, de créer, d’agir avec confiance. Ces compétences sont exercées tous les jours à l’école Domaine du Possible car la vie réelle entre dans l’école. Dans la vie réelle, on n’apprend pas pour plus tard.

Les découvertes littéraires, mathématiques, de l’histoire ou de la géographie ne sont pas des abstractions académiques mais autant de sujets de projets, d’expériences intimes de l’esprit, outils du savoir qui puissent s’affûter avec le temps, grandir avec les enfants. Car leur conscience est en constante transformation. Les savoirs trop achevés sont comme des pierres trop lourdes à porter. Ils doivent pouvoir être découverts puis redécouverts toujours de façon nouvelle et évolutive.

Une pédagogie du réel – Apprendre à apprendre

L’école Domaine du Possible se laisse la possibilité de puiser dans toutes les méthodes, qu’il s’agisse de Freinet, Piaget, Steiner, Montessori ou d’autres. Selon les situations et les enfants, chacune apporte des outils adaptés. Le but est que chaque enfant apprenne à apprendre, s’approprie ce qu’il découvre par l’expérience qui stimule le désir et la curiosité, prenne confiance en lui et en la singularité de sa contribution. Nous pratiquons une pédagogie de conception holistique : fondée sur un équilibre entre les apprentissages académiques, artistiques et pratiques.

L’esprit de cette pédagogie échappe au dualisme entre les tenants de l’école républicaine garante des savoirs académiques – les mêmes pour tous afin de garantir égalité et liberté – et les tenants du pédagogisme réputés défendre l’équilibre, l’épanouissement et le bien-être des élèves.

L’école Domaine du Possible, veut donner sa chance à chaque enfant, accueillir toutes les différences qui sont une richesse à cultiver. L’égalité en terme de savoirs est une illusion.

L’épanouissement et le bien-être des élèves ne peuvent davantage être un but en soi ; ils peuvent favoriser les apprentissages, mais ne suffisent pas à construire l’aptitude à la résilience, la capacité à transformer les résistances de la vie en occasions d’apprendre, de créer, d’agir avec confiance.

Transversalité – cosmopolitisme

Les expérimentations des neurosciences confirment aujourd’hui l’efficacité des interactions sociales pour l’appropriation, la mémorisation : l’apprentissage sur écran est efficace dans l’instant mais s’efface dans la durée. L’apprentissage en coopération est durable.

Remplacer, au sens d’Édouard Glissant, l’esprit de mondialisation qui est celui de la domination, du « règne sur » par l’esprit de mondialité, qui est celui de la coopération, de l’enrichissement par la diversité des cultures, du « règne entre », comme Freinet et Decroly l’ont envisagé déjà au début du XXe siècle. Renoncer à la construction pyramidale fondée sur la compétition et l’exclusion, pour s’intéresser aux réseaux, à la transversalité, au partage intelligent. En classe. Entre les classes. Avec l’environnement.

L’école Domaine du possible a vocation d’ouvrir un champ d’expériences transverses et multiples : langues étrangères et renforcement de la langue maternelle, dès la petite enfance, classes à géométrie variable, culture de l’évaluation formative plutôt que normative, projets liés à la vie locale, espaces de travail individuels dans la bibliothèque de l’école où les élèves et les professeurs, dans un même lieu, peuvent faire leurs préparations (plutôt que devoirs).

 

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